Egypte : une fermeture d’association symptomatique de la lutte contre la société civile
Depuis l'élection présidentielle du maréchal Sissi en Égypte, l'étau se resserre de plus en plus sur les manifestants, les étudiants, mais aussi les associations. On s'est d'abord attaqué aux associations identifiées comme appartenant aux « ennemis intérieurs » de la nation, à savoir les Frères musulmans, puis à celles soupçonnées d'être liées aux Frères musulmans, puis on s'est mis à créer de nouveaux « ennemis intérieurs » en usant de la mention « menace à l'unité nationale » à tout-va.